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Antonin ARTAUD… mon cher ami

Antonin ARTAUD… mon cher ami

Espace Antonin Artaud

La Chapelle Paraire à 12000 Rodez, rue de Paraire- Aveyron

(AVIS : Français/Deutsch)

Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille le 4 septembre 1806 et mort à Ivry-sur -Seine le 4 mars 1948, fut un poète, romancier, dramaturge, auteur et metteur en scène de théâtre et comédien. Il a fait partie des surréalistes et a fondé le « Théâtre de la Cruauté ».

Antonin Artaud wurde am 4. September 1896 in Marseille geboren und verstarb am 4. März 1948 in Ivry-sur-Seine. Er war ein französischer Schauspielr, Dramatiker, Regisseur, Zeichner, Dichter und Theater-Theoretiker.

Im Februar des Jahres 1943 bis 1946 wurde er in das Asyl für Geisteskranke, der heutigen Chapelle Paraire in Rodez bis Mai 1946, eingeliefert. Ein Kulturelles Centrum befindet sich heute dort; „Espace Antonin Artaud“

Antonin Artaud war ein Mensch von einer besonderen Sensibilität, Klugheit und hohem Geistes… und diese ungewöhnliche Konstellation war für ihn auch der Untergang in die Verwirrung des Bewusstseins,… mit zeitweise eigenartigen Aufleuchten, Flammen von unlöschbarer Größe, mit denen er diese Welt und den Menschen ableuchtete, sie erkannte und erbarmungslos beschrieb…. um wieder zurück in seine abstrakte Welt zu fallen, dort, wo ihn keiner mehr verstand, nur er herrschte, in dieser vom Eis gekühlten Glut wo sich nur Menschen wie Friedrich Nietzsche hin wagten und daran verglühten… es war auch Antonin Artauds Schicksal.

Es ist schwer, seinen geistigen Mäandern zu folgen, er schwebte auf hohen Ebenen des Geistes, von einer ungehörigen Schaffenskraft an getrieben… und gleichzeitig gegen den Schmerz kämpfend, seinen unendlichen Schmerz, um sein eigenes geistiges Gut zu bewahren, zu schützen … und nicht zu verlieren!

Es ist ihm gelungen …nach sehr viel Leiden und Unglück… jedoch blieb er von diesem lange Aufenthalt in der Welt des Wahnsinnes, gebrochen und gezeichnet! Seine hinterlassenen Werke sind ungeheure Schätze,… schwer, den Schlüssel dazu zu finden!

Ich lese ihn, wie viel andere, mit Leidenschaft… soll diese Hommage sein Werk loben!

Combien de souffrance faut-il

Pour succomber à la folie ?

Combien
de jours, combien d’années,

Faut-il lutter pour y goûter ?

Comment cette lucidité fait-elle douter ?

Le joyeux délire prend ici sa racine,

Hélas, il emporte aussi les épines !

Cet homme a vécu dans un autre monde,

Dans une prison de glace, transi de froid,

Où des anges noirs aux ailes pointues

L’ont emporté à son insu…

Un retour lui fut accordé

Sous peine de rester écorché,

Dépouillé du bonheur,

Mis à nu comme le malheur.

Pourtant, sa plume bien féroce,

Fut une sorte de contrebande ;

Son écriture déjà divine…

Hors du monde, loin des vitrines,

De cette vie débauchée

Où il a cessé de prêcher !

Une nébuleuse l’a accueilli,

Toute heureuse, comme ami,

Où habite son âme, enfin, en paix,

Laissant à d’autres la croix du chemin…

Hommage Antonin ARTAUD

Je lui dédie ce coffre plein d’éclats

De verres brisés en cet état,

Et, jaune-soleil… l’espoir qui mime,

Une souffrance qui l’a prise fine.

Pour venir mourir en douceur

Dans ce sarcophage plein d’honneur…

« Son visage consumé par la flamme intérieure, ses mains de qui se noie »

à Antonin ARTAUD :

Prométhée de multiples choc corridors électro-neuroleptiques, Artaud, cet artiste à facettes talentueuses, après avoir connu la consécration suprême au cinéma, au théâtre (Inventeur du concept du « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double) et en tant qu’écrivain, sombre, marqué du sceau de la folie, dans un monde abstrait dont il sera son seul maître. Interné dans la clinique du Docteur Ferdière à Rodez… où il se lie d’amitié avec René Allendy, il nous livre longtemps encore le combat acharné avec son identité qui devenait le thème même de son œuvre… comme un cri venu du fond des ténèbres où règne la déréliction absolue…

Antonin Artaud, dans sa souffrance, et à travers sa lucidité, est l’emblème même, dans la fulgurance, du romantique la plus désespérée… à peine comparable au destin de Nerval, Maupassant ou Nietzsche… en frôlant celui de Rimbaud… dont les témoins sont ses textes brûlants et exaltés… jaillissants de son cerveau comme des étincelles excentriques de la folie. Un combat constant pour la sauvegarde de son esprit.

Antonin Artaud, la beauté du diable ou le damné de l’éternité…, fut une véritable torche humaine vivante.

Ses amis, Arthur Adamov, Marthe Robert et Jean Paulhan obtiennent qu’il sorte de l’asile de Rodez, le 26 mai 1946, …ce qu’interrompt son internement dans la clinique psychiatrique… et fait de lui…un homme/prisonnier libre !

Ses œuvres, inoubliables, nous livreront peut-être ses secrets ?

La chapelle Paraire à Rodez-(avril 2008), dernier vestige de l’asile d’aliénés où Artaud a été interné de février 1943 à mai 1946 . Elle abrite aujourd’hui un « Espace Antonin Artaud ».

L’artiste Nicolas Maureau a exposé à l’espace Antonin Artaud, rue Paraire à Rodez, sous le thème « Noli Me Tangere«

Dans un état de décrépitude avancé, Artaud ne cesse d’écrire et de dessiner sa souffrance… dont témoigne son crayon désespéré…

« Toutes les revues sont les esclaves d’une manière de penser, et, par le fait, elles méprisent la pensée.[…] Nous paraîtrons quand nous aurons quelque chose à dire »^[].( Antonin ARTAUD)

De retour à Paris, Antonin Artaud termine et corrige ses textes (Le retour d’Artaud le Momo) pour les faire figurer dans ses œuvres complètes… Artaud, hypnotisé par sa propre misère où se reflète l’humanité entière, rejetait avec violence les refuges de la foi et de l’art…il voulait vivre une passion totale, pour trouver au cœur du néant, l’extase…

Antonin Artaud réapparait le 13 janvier 1947, le Théâtre du Vieux-Colombier est assailli par du Tout-Paris littéraire et artistique, d’André Gide à André Breton. Dans un silence d’outre-tombe, de 21 heures à minuit, « Artaud le Momo » ressuscite. Gide : … ce fut son dernier acte….

Antonin Artaud est enterré au cimetière Saint-Pierre à Marseille.

Espace Antonin Artaud – Chapelle Paraire, rue Paraire. Rodez Aveyron

15h > 18h. Fermé le lundi. Tél. 05 65 42 60 521, rue Vieussens.

Œil von Lynx, Marseille – 18/06/2012 (05/02/2013)

3 Commentaires

par Jürgen EHRE le février 5, 2013 • Permalien

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Publié par Jürgen EHRE le février 5, 2013

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Wolfgang von Goethe – Les Affinités électives…

99427 Weimar

508.11.2012

Wolfgang von GOETHE- Les affinités électives

99427 Weimar- Allemagne

Les affinités électives ;

D’un Goethe qui se sait génial,

Hautain, au-dessus du monde,

Élevé aux astres, égal à Erasme,

Par son propre vœu

Dans l’amour et la folie,

Fût-ce la mort, du jeu ou la vie…

Ce roman, écrit à soixante ans,

Ne contient de secrets

Ni pour dieu ni personne.

C’est sa vie, revue et vécue,

Avec ses joies et déceptions ;

Où l’amour attise la jalousie,

Sépare, rapproche, et incendie…

Des corps tremblants,

Les cœurs battants,

Des âmes rompues ou innocentes.

Dont l’affinité est, ICI d’abord,

Un bonheur, ensuite devient drame,

Un sentiment coupable, une expiation,

Une vie rompue, un corps déchiré,

Une âme solitaire et abandonnée…

Les« auteurs », fautifs,

Happés par l’amour,

Egoïstes dans leur joie,

Protagonistes à la fois…

Les sentiments changent

Au gré du vent…

Le destin use ses droits,

De leur chemin les déviants.

Leur amour devient tragique,

Leurs corps séparation,

Rien ne peut les sauver,

Aucune réflexion…

La passion les possède,

Ils sont transis du démon,

Le ciel peut menacer

Ils sont seuls au monde.

GOETHE, avec force,

Démontre le jeu,

Du destin le droit

Est la triste réalité.

L’écriture est pendante,

Sans excès, heureusement,

On plonge dans l’histoire

Fait le contenu sien,

Revit les instants

Du bonheur jusqu’au drame…

Où la nature, trop puissante,

Exige l’abandon.

Les fauteurs expient

Leurs illusions encombrantes.

La vie devient l’enfer,

La mort menace,

Elle règne, souveraine,

N’épargnants aucune peine.

La pitié est désuète,

Perdue dans l’océan

Des sentiments nobles

Ou assassins…

La fin témoigne de la force du destin,

Des ravages de l’amour parmi les humains.

Cette écriture ; Ne n’oublions pas,

Est d’un temps passé, et le style date…

Pourtant, on est saisi et transi d’effroi,

GOETHE, avec grandeur,

Y avait ajouté son génie.

Lisez ou relisez ce livre avec plaisir,

Apprenez la vie…

Et de ses affinités !

Confidentiel :

Le vieux Goethe aimait s’entourer

De jeunes filles en fleurs et de les admirer.

Ce vieux loup prétendait, déjà,

Que leur jeunesse et leur miel,

Dans ses années de vieillesse, le rajeunira !

Œil von Lynx- Wien -8. November 2011

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par Jürgen EHRE le novembre 8, 2012 • Permalien

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Publié par Jürgen EHRE le novembre 8, 2012

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Clinique St. DIDIER- TOI…

Toi…

Clinique St. DIDIER

Dans ta vie

De cendres

Survit

Une étincelle

En larmes,

Dont tu remplis

L’étang

Aux poissons muets,

Gardiens rouges

Du triste secret.

Combien

De reflets

D’arbres noirs,

Doivent encore

Se pencher

Sur ton âme

En peine,

Avant que le miroir

Les redresse

Vers la lumière?

Combien

De nuages

Vont passer

Au dessus

De toi,

Toi,

Assombris,

Que le jour dénie?

Sois confiant,

L’heure viendra,

Où l’étincelle,

En flamme,

Se transformera…

Das Herz Ist verblutet,

Die Hand

Gelähmt,

Aus der Feder

Die Schrift

Tote Worte

Gebärt.

Sie liegen

Unter

Der Erde

Gleich

Einer Wurzel

So tief

Im Dunklen Reich.

So ruhen

Sie hin,

Bis

Der Himmel

Sie ruft,

Um neu

Zu atmen

Mit Blättern

Die Luft.

Oeil von Lynx – Vaucluse Août 2010

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par Jürgen EHRE le novembre 8, 2012 • Permalien

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Publié par Jürgen EHRE le novembre 8, 2012

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Ida EHRE… l’inoubliable

Ida EHRE

„Krieg ist Geschäft!“ erklärt sie und klagt an! Wie Recht hatte doch Brecht mit diesem Ausspruch! Denn Krieg ist gewollter Terrorismus, um die Macht des Staates zu stärken, der Mensch als solcher hat nur den Preis den man im gibt… unter Interessen an denen er kein Anteil hat!

Wir sind im Jahre 1970, die Narben sind verheilt, Ida EHRE hat trotz allem als Schauspielerin ihre Karriere machen können… und die Hamburger Volksbühne verleiht ihr den Ehrenpreis, die Silberne Maske! In 1971 bekam sie den Schillerpreis…1975 wurde ihr der Titel als Professor der Stadt Hamburg verliehen… und in 1983 das Bundesverdienstkreuz… weiterhin wurde sie als erste Frau Ehrenbürgerin (mit ihrem Namen!) der Hansestadt Hamburg… dann noch im Jahre 1984, erhielt sie das Silberne Blatt…kurz, Ida EHRE wurde geehrt, wie es ihr zukam für ihr Talent!

Sie blieb bis zu ihrem Tode Leiterin der Kammerspiele! Im Jahre 1989 verließ sie uns und wurde auf dem Hauptfriedhof Ohlsdorf in Hamburg neben Gustav Gründgens beigesetzt!

Heute treffen wir auf ihren Namen: in Böblingen der Ida- Ehre-Platz… in Hamburg die Ida-Ehre-Gesamtschule… und auch natürlich, unter anderen, einen Ida-Ehre Kulturverein in Hamburg!

Sie war eine Frau

Des Willens,

Unerschütterlich stark

Und talentiert.

Das Theater war ihr Leben.

Ihr Leben ein Schauspiel.

Ihr Geist, so unermüdlich,

Beherrschte die Bühne,

kämpfte um jedes Stück…

Leben.

Zitat:„Früher zeigte man im Film die Dame ohne Unterleib, heute zeigt man den Unterleib der Dame;“ (Ida Ehre)

Ida EHRE wollte den Menschen die Schläfrigkeit aus den Augen nehmen und die Müdigkeit aus dem Herzen treiben, sie zum Denken bringen, zur Überlegung, sich der Verantwortung die wir dazu tragen zu besinnen, und welche Zukunft wir uns davon formen,

Eigentlich wollte sie Psychiater werden… aber für sie stellte das Theater schon eine gewisse Therapie da… so hatte sie doch ihren Lebenstraum erreicht! Für sie standen die Wörter Liebe und Toleranz ganz groß geschrieben, um in der Welt miteinander zu leben!

D’un geste fou

J’envoie une gerbe

De rayons jaunes

Réchauffer

Ce cœur glacé,

Illuminer

Ce jour passé,

Où tu avais oublié la vie…

„Ida EHRE ist tot… um Mitternacht blieb ihr Herz stehen“…Titel der Tageszeitung zu dem Tode der Theaterleiterin.

Œil von Lynx – Hamburg 16/09/2012 (photos 09/12/2014)

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par Jürgen EHRE le novembre 7, 2012 • Permalien

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Publié par Jürgen EHRE le novembre 7, 2012

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Maison Jean VILAR – Avignon – Avignon

8 Rue de Mons, Association Jean Vilar – Bibliothèque…, 84000 Avignon

421.07.2012

Maison Jean VILAR – Avignon

Association Jean Vilar – Bibliothèque…

8 Rue de Mons -84000 AVIGNON

Là…ça sent le couscous… à droite dans la rue… encore quelques pas et vous êtes devant l’entrée gardée jalousement par deux lions inoffensifs…repus ou déjà un peu pétrifiés.

Et la voilà… la Maison de Jean VILAR !

Ce bâtiment a déjà une longue histoire derrière lui, depuis l’an 1330 quand le cardinal Pierre des Prés fit construire ici un Palais…le temps passe et nous nous retrouvons en 1974,… où il devient propriété de la Ville d’Avignon… dont le but d’y abriter la Maison de Jean Vilar, fondée par Paul Puaux !

Depuis elle concentre des espaces d’expositions, une bibliothèque des arts du spectacle, une vidéothèque et propose des rencontres et des conférences. Bien sûr que sont rassemblés ici toutes les archives personnelles de Jean Vilar, acteur et metteur en scène, autour des maquettes, costumes qu’il a créés à Avignon à partir de 1947 et au Théâtre National Populaire à Chaillot (1951 à1963) !Vous y trouverez un fond spécialisé dans les arts du spectacle avec des livres , affiches, presse, photos et programmes… et, naturellement, l’histoire du festival d’Avignon créé par lui en 1947 et qui perdure…

Für andere Augen :

Hallo ihr lieben deutschen Zungen, ich schreib über das Haus von Jean VILAR in Avignon, dem Theater-Menschender das Festival von Avignon vor 47 Jahren gegründet hat! Braucht euch nicht aufzuregen, ist nichts wichtiges, du Blabla für die französischen Zungen, das hören sie gerne! Lach… das schmeichelt die Ohren… habt nichts versäumt, der Jean Vilar, das war ein guter Organisator, er wollte das Theater revolutionieren und den jungen Künstler eine Chance geben;… ist ihm auch gelungen, deshalb ist hier jedes Jahr so ein Auflauf beim Festival!

Im Haus/Museum kann man alle Reliquien von ihm besuchen, Kostüme, Fotos, Literatur über Theater natürlich, sich Videos in schwarz und weiß aus seiner Zeit ansehen… staunen, in anbeten oder nicht…es war jedoch ein tatkräftiger Mann dieser Jean VILAR!

Votre corps et esprit se glisse respectueusement sous les ventres des fauves…franchissant le porche et atterrissant dans la vaste cour, belle et impressionnante elle est ! Décorée pour le festival et affichant une exposition en hommage du centenaire de Jean Vilar…Beaucoup d’activités s’annoncent déjà dans cette cour pleine de pavés de souvenirs de cet homme simple et efficace qui un jour eut l’idée de fonder le festival d’Avignon il y a déjà 47 ans !

Et ce festival survit toujours, et toujours aussi sollicité, envahi et aimé par les artistes, car ici, ils peuvent s’exprimer librement, avec une chance d’être découverts… la bourse allégée !

À l’extérieur, à l’occasion du festival, s’ouvre un étalage savant de littérature fine sur le thème du théâtre, la danse et la musique … des trésors inégalables pour qui recherche des œuvres peu présentes dans les librairies habituelles !

Comme ceux qui traitent de l’art de Pina Bausch, notre idole, et du cinéma ; des cahiers d’hier et d’aujourd’hui, et pour terminer, la musique de toutes les notes, des disques scrupuleusement choisis, accompagnés de leur description et de leur livres ! Des trésors à ramener dans votre maison…si cela vous passionne comme d’autres les papillons !

À l’intérieur dans le Hall du Musée… à visiter, si vous voulez juste jeter un coup d’œil… des anciens costumes de théâtre vous narguent au-dessus de votre tête… en bas, des vidéos tournent en non-stop pour vous familiariser avec la vie et les projets de ce Monsieur tant honoré ; Jean Vilar, sous toutes ses coutures et masquerades de Richard II à Macbeth avec la célèbre Maria Casarès ou seul, une couronne vissé sur le gland, le profil d’acier savant.

Maria Casarès et Jean Vilar dans Macbeth

Ainsi vous ferez sa connaissance ;

Dans ce pays un aime particulièrement le culte de personnalité, souvenez-vous en … l’esprit est quelque peu resté fidèle/féodal… ils ont besoin d’adorer un prince (et mieux encore quand il habite à Paris, la super capitale de la France monarchique :=)) N’aimez pas cette plaisanterie ? Offusqué ? Je comprends, sans rancune… c’était pour rire… la suite du programme ;

J’en étais où ???

Adorables et libres dans l’exécution, les vieux dessins de costumes, j’aime, j’en ai fait, je suis dans les réminiscences… là… je bave ma glue d’admiration.

Toute cette beauté-là,jaunie, s’en ira, petit à petit, aujourd’hui encore encadrée, demain poussière ?! Haha. Vanité Vanité.. Lâche-nous un peu ;

Qu’est-ce qu’il a fait d’autre, Monsieur Jean Vilar ?Je ne rentre pas trop dans sa bibliographie, vous la connaissez… rien d’extraordinaire ; mais il a agi ! Voilà la différence avec les autres péroreurs qui ne sèment que du vent pour se rendre intéressants !

Vidéos tournant inlassablement…

Autour de Jean Vilar … quand même puisque nous y sommes !

à bâtons rompus :Jean VILAR…venu de Sète en 1912…la ville de Brassens aussi… il est né dans la rue Gambetta, où ses parents tenaient une sorte de mercerie ( haha, cela me rappelle quelqu’un d’autre, pas vous ?) son père l’assomme avec un violon…et de Musset, Shakespeare, les grands auteurs espagnols…mais abandonne ses parent pour Paris, de toutes les promesses…et c’est là ; qu’il a eu le « CHOC » …le choc, ça fait bien littéralement parlant ! C’est du jargon journalistique vachement efficace. Donc, Vilar eu son premier choc et répercussion quand il assista à une répétition de Charles Dullin qui mettait justement Richard II de Shakespeare en scène ! Ça, ça devait dès lors changer la vie du petit Jean Vilar/Vilain, et renforcer sa volonté de faire du théâtre !

Avec Gérard Philip aussi qui baissa son prix… ce jeune et grand gosse, briseurs des cœurs de femmes, le grand talentueux pleurnichard à genou dans leur jupons… larme à l’œil devant le sexe féminin… il les attendrit toutes…

Parlez-leurs de cet acteur, et vous allez voir leurs gorges s’élever d’émotion, palpitantes poitrines en mouvement. Elles sont toutes folles de lui, de cette petite Pimbêche… que voulez-vous, il réveille leur instinct maternel, c’est si beau, il EST si beau ! Sûr, à pleurer comme ça, il ne va pas se faire gronder, elles vont le border, se le bichonner le bébé ! AH ! Le petit garçon mignon !

Bref…en 1935 Vilar fait de la figuration. Mais aspire à devenir écrivain… rien que ça !

En 1941 il pond une pièce ; « Dans le plus beau pays du monde ! »

Serait-ce la France ? se demande l’homme de la rue !

C’est une sorte de Vaudeville du 18èmè siècle à la Goldoni, les gens vont aimer sûr ! Seulement, cette pièce n’a jamais été joué jusqu’à présent, il en est mort de déception… et aujourd’hui, cette pièce sera jouée, mise en Salle par Jacques Lassalle (tout est dans le nom je vous dis) pour couronner le centenaire de Jean Vilar!… Bon… J’en ai marre… je termine de vous dire que c’était un mec très engagé (jargon) et si vous voulez découvrir d’autres facettes cachées de ce Vilar/Vilain, allez dans une bibliothèque vous chercher un bouquin sur lui ; il fait trop chaud…ächz… j’arrête là !

Une troupe de jeunes acteurs sur la place devant le Palais des Papes…

Le festival d’Avignon ; Ha ! pour assister un spectacle dans la cour d’honneur prestigieuse de la ville c’est une opportunité qui vous permet de rêver le temps d’une représentation !

Adieu Jean Vilar !

Œil von Lynx-Avignon 21juillet 2012

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par Jürgen EHRE le novembre 4, 2012 • Permalien

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Publié par Jürgen EHRE le novembre 4, 2012

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(AVIS:Français/Deutsch)

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Lachkurs … ou comment apprendre à le RIRE

Dans ce pays à la mine plutôt sombre, le vrai RIRE, celui qui vient du cœur et surtout de l’esprit, est aussi rare qu’une perle dans une chaussure…

Le RIRE, tel que nous le connaissons n’est guère l’apanage des habitants d’outre- serein -tombe… Bien sûr, ils rient aussi, mais il faut savoir que c’est une denrée rare ; les contraintes que l’on s’impose mutuellement les empêchent de se laisser aller à un rire spontané…

Quelqu’un a envie d’éclater de RIRE… l’autre pense ; ce n’est pas le moment mon frère, attend le carnaval !

Là… pendant 3 jours et nuits, ils sont autorisés, sous influence d’alcool on se déride bruyamment !

Cela n’est plus possible… ont décidé certains, trois jours par ans seulement RIRE… c’est plus que mauvais pour la santé… et la morale… on le savait déjà… mais le panneau d’interdiction règne sans âme !

Alors, on a pris sérieusement conscience de ce phénomène qu’est le RIRE… que même le célèbre Arthur Schopenhauer, avec son sérieux habituel et quelques larmes amères versées, a tenté d’analyser vainement… Il y est presque parvenu en déclarant doctement… que le RIRE est quelque chose de non-digérée ! On s’en doutait ! lach… peut-être une arête dans la gorge ? Que sous l’impulsion du diaphragme pour ne pas étouffer ! hahaha ! Sacré Schopenhauer… il a dû pleurer de RIRE, lui-même !

Depuis…quelques citadins s’inquiètent du trop sérieux dans la vie et ont décidé de participer à un stage de RIRE !

OUI ! Vous avez bien lu ! OUI… Chers amis, des écoles de RIRE où ILS apprennent à RIRE se sont ouvertes un eu partout… dans ce pays inondé de larmes amères… von Kant…

Chers amis, je dois malheureusement vous avouer que lors de mes visites dans le pays… J’attends toujours les résultats… ça doit être plus long que prévu d’apprendre à RIRE !

J’en ai même vu qui mordaient furieusement dans leur saucisse sans rire !

Mit verbissenem grimmigen Gesicht, Würstchenbeiße,rauf dem Marktplatz ! Pourtant les saucisses ont du goût… même avec de la moutarde…lach !

J’ai eu très peur de voir une foule de gens mordre dans leur saucisse rouge avec des visages d’enterrement, malgré la moutarde. J’ai dû me sauver… es war erdrückend… Je me sentais opprimé comme devant un panneau d’interdiction, ils pullulent partout… dans le paysage paisible…

Le sérieux… on le boit déjà dans le biberon ici … à croire que le lait maternel eût tourné l’œil… rien à faire… le RIRE libérateur n’est certainement pas né ici… il appartient aux dieux et quelques privilégiés !

Den Spaßvogel gibt es nur auf dem Karneval oder Rummelplatz libérateur de tous les complexes…

Le RIRE est ici ce qu’est un boulet à la patte..;

Les inscriptions sont ouvertes !

A Freiburg, où l’ombre de la forêt noire prévaut… sur les esprits… il est à craindre que les habitants ne reçoivent de mauvaises ondes. Dans leurs forêts profondes, même le sanglier ne sourit pas… et le chant funèbre des oiseau retentit à la barbe des cloches muettes… les chiens montrent les dents en guise de sourire, et le lait des vaches tourne au yoghourt !

Alors…quoi faire ??

La solution radicale et finale est… d’apprendre à RIRE … même si on a des doutes que cela ne fût possible !

Mais ce serait un premier pas pour une bonne santé du diaphragme allemand !

Stage de RIRE ; inscrivez-vous aujourd’hui ! Citadins à vos gorges !

L’humour a été porté en bière… Pardon… en terre depuis longtemps, eussiez-vous l’appris à votre insu… une pierre solide en a scellé la tombe… le croque-mort se frotte les mains, car les victimes sérieuses ne manquent pas…

Die bitterernste Natur unserer lieben Nachbarn !

Enfin il y a du progrès peut-être, dans plusieurs ville déjà se sont ouverts de Lachseminare… vous avez bien lu ici on apprend à RIRE aux gens sans rire… car cela ne doit pas être héréditaire !

Le citoyen allemand, dans son environnement traumatisant de panneau d’interdictions, de police derrière les buissons, de la fureur de propreté à manger à même le sol, ne sait guère rire, et on leur inculque avec le plus grand sérieux ce que c’est de rire de bon cœur…

Rire et le carnaval une fois par an ne suffit plus ; même avec un nez rouge, chapeau sur la tête pour faire drôle … et des litres de bière dans le ventre.

Ça bouge, chers amis, en Allemagne ! Il y a de l’espoir,

Dans ces centres de RIRE, ils apprennent sérieusement à RIRE

Après ce stage intensif, il y aura naturellement un examen ! Le sérieux est garanti… où on doit rire à gorge déployée devant les examinateurs… c’est enregistré et celui qui a été reçu… aura un diplôme qui lui atteste le sérieux de son RIRE. L’heureux absolvant portera ce diplôme unique à la maison… le mettra dans un cadre doré afin qu’il ne puisse sorti du cadre, justement… faut pas que le RIRE dépasse le cadre, je présume ; l’honneur sera sauf ! Maître es RIREs reçu !

Et s’il a de l’esprit… C’est une autre histoire… on l’apprend peut-être au prochain stage pour l’apprendre… peut-être…hahaha

LULU, la secrétaire de Prof. Dr. Lachma..Freiburg 29/10/2012

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par Jürgen EHRE le octobre 29, 2012 • Permalien

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Tagué Kabinett Prof.med. Dr. Lachma

Publié par Jürgen EHRE le octobre 29, 2012

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La TOSCA de Puccini

La TOSCA de Puccini – Théâtre Antique d’Orange

rue Madeleine Roch, Vaucluse, 84100 Orange

527.07.2010 (mis à jour le 18.06.2011/ juin 2015)

Im ANTIK THEATER von ORANGE

(AVIS : Français/Deutsch)1

La Tosca… als Vorgeschmack zur AIDA !

« La Tosca » Opéra en trois actes de Puccini de l’année dernière, 2010 ; espérant que cet avis vous convaincra du caractère unique et de la somptuosité de ce lieu et vous donnera envie d’assister à un spectacle, votre OeilvonLynx. 18 juin 2011

La Floria TOSCA von Puccini

Der große Schreck Auf Deutsch (an allemand)

Mord und Totschlag in Orange!

Dramatischer Mord an dem blutrünstigen Baron Scarpia auf de Bühnenbrettern des Antikes Theaters in Orange, am Tage der Generalprobe der TOSCA von Puccini!

Alles geschah sehr schnell, und vor den Augen eines in endlosen Schrecken versetztes Publikum. Reihenweise kippten die Leute ohnmächtig um! Das Rote Kreuz hat sie glücklicherweise alle einsammeln können und sieht eine Mumienausstellung vor. Für den geilen blutrünstigen Baron Scarpia war es (leider) zu spät, er hatte wollüstig ausgehaucht! Der Maler Cavaradossi wurde versehentlich mit Platzpatronen erschossen und seine Geliebte, Floria TOSACA, tat einen Schrift zuviel und kippte in die Leere! Lesen sie die spannende Reportage von unserm Grosniquer, Oeil von Lynx, welcher zur Aufführung eingeladen war:

Une soirée avec la Floria TOSCA de Puccini!

Als wären sie anwesend…

Come se ci foste…

Die TOSCA von Puccini im Antiken Theater von Orange.

Die Flora Tosca hat schwarze Augen, heißes Blut,

ist sie verliebt und voller Glut.

Aus goldener Kehle kann sie singen,

um einen Mann ins Knie zu zwingen.

Ihr Geliebter ist ein Maler. Kann sie ihm trauen, ist er ihr treu? Es ist Cavaradossi. Er malt das Bild einer Madonna, das sie für die Marquise nimmt.

Schon flammt ihr Herz vor Eifersucht, keine Szene ist ihr zu verrucht. Der Maler lässt sich nicht erschüttern, hört mit halbem Ohre zu. er lässt von seiner Kunst sich füttern.

Angelotti ist geflohen, hat aus dem Gefängnis sich gestohlen. Er ist der Bruder der Marquise, der jetzt um sein Leben bangt. In der Kirche sich versteckt, wo den Hals er sich verreckt, Angst hat er, dass man ihn entdeckt.

Scarpia, der Blutrünstige, wird ihm auf den Fersen sein. Der Maler hilft dem Angelotti in die Frauenkleider rein. So kann er fliehen,unbemerkt, im Haus des Malers sich verstecken. Im Brunnen hat er sich verkrochen, mit gebogenen müden Knochen.

Scarpia will den Kopf des Malers, lässt ihn in den Kerker werfen. Die Tosca fleht um sein Leben, SIE soll dem Scarpia sich hingeben. Gibt sie sich hin oder nicht, die Frage fällt schon ins Gewicht!

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Scarpia verspricht den Maler frei, und röhrt aus voller Brust; “Floria Tosca, Du wirst sein meine Lust!

Die Tosca, listig wie die Frauen, sagt ihm: Er könnte ihr schon trauen!

Scarpia gibt Befehl, den Maler zu erschießen; doch nur zum Spiel wie im Theater, und bittet Floria an die Ader!

Floria will die Zeit noch rauben, lässt ihn schon daran glauben. Scarpia, brünstig wie ein Hirsch, Geweih erhoben, sich an sie pirscht. Er springt auf sie, und schon ins Messer. SO liebt die Tosca, spielt den Rächer!

“Questo è il bacio di Tosca !”

Der Hirsch fällt um, das Geweih avec, ist abgestochen, hingestreckt, bricht er sich die Knochen, ausgeblutet, in einer Arie, lang wie Wochen.

Sie flieht hinaus in einem Lied in die Arme ihres Malers, singen sie ihr Freiheitsduett: “Amaro sol per te m’era il morire”, bis die Zeit schon ist komplett für den theatralischen Todesschuss. Das er gar nicht sein muss!

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Die Geliebten wollen es glauben, die Salve bellt, der Maler fällt. Er stellt sich tot, spielt mit dem Tod. Die Tosca applaudiert, von seinem Spiel ganz fasziniert. Solch ein Können gibt’s nur im Theater. Man glaubt es gern, wäre nicht sein Herz schon fern!

Die Tosca ruft ihn, will ihn wecken, mein Gott, es wird ihr zum Erschrecken. Sie entdeckt das blutige Spiel, es ist so grausam wie noch nie. Entsetzt fühlt sich der Maler an, seitdem die Salve hat geknallt. Er ist so tot, schon bitter kalt!

Da kommen die Wächter angelaufen sie haben Scarpias Mord entdeckt, den Dolch der Lust, tief in der Brust, durch seine Wollust hingestreckt.

Die Tosca wollen sie sich greifen, sie soll verenden in den Eisen. Die Schöne hat sich schnell besonnen. Das Herz gefüllt noch voller Liebe, SICH stürzt kopfüber in die Tiefe

Vorhang !

Oeil von Lynx Théâtre Antique d’Orange,13 juillet 2010

La TOSCA de Puccini

Floria TOSCA est belle femme, Cheveux noirs, les yeux lancinants Et jalouse de sa flamme Célèbre, avec une voix À faire fondre le coeur d’un homme.

Angelotti s’est enfuit De la prison de Saint-Ange, Recherché par Scarpia, Assoiffé de sang. Le fuyard trouve refuge Dans la chapelle d’Attavanti, À l’église Sant’Andrea della Valle, Où un peintre brosse la toile D’une Marie-Madeleine, Aux cheveux blonds, Que cet imprudent dévoile !

Cavadarossi, est son nom, Découvre le fuyard. C’est le frère de la Marquise, Une femme délicieuse, Aristocrate des plus exquises.

Il sympathise avec cet homme, Lui promet de le sauver, De lui chercher une cachette. Et, avant qu’on ne le condamne, L’aide à s’enfuir Affublés d’habits de femme…

La Tosca fait son irruption. Elle est tragique, joyeuse, jalouse. Elle a entendu du bruit dans la chapelle.. Peut-être sont-elles là, par touze À embrasser son amant, si bel?

Où, Cavaradossi, Devant sa toile. Attend Le feu de La Tosca. Il l’aime éperdument, Est fou d’amour pour elle! Mais, regardant la toile du peintre, La Tosca, déjà jalouse, se met à geindre.

Elle fait une scène atroce Dans un chant vraiment sublime. Le peintre fait la dure oreille, Ne veut rien entendre de pareil.

Scarpia surgit. Il est la terreur absolue. Le cerbère de service, Un lubrique viscéral. À la recherche d’Angelotti, De Saint- Ange évadé, Qui, habillé en femme, A quitté la chapelle, avant! Scarpia est à ses trousses, Trouve des preuves accablantes, Rend la Tosca folle furieuse, Et arrête le peintre, blanc, Devant sa toile merveilleuse.

Il veut savoir où se cache Le fuyard, tel un lâche! Soumet Cavadarossi à la torture. Le pauvre peintre, déjà hurle. La Tosca proche d’une pamoison, De son amant, entend les cris, Lâche le secret, le lieu trahit Où Angelotti prie… son Dieu.

Retrouvé, il s’empoisonne, Le peintre, Dans les mains de Scarpia donne Qui à la mort le condamne!

Scarpia:

“Quel tuo pianto era lava ai sensi miei e il tuo sguardo che odio in me dardeggiava, mie brame inferociva ! Agil qual leopardo t’avvinghiasti all’amante, Ah ! In quell’istante t’ho giurata mia ! …Mia !”

(Si avvicina a Tosca stendendo le braccia: Tosca, che aveva ascoltato immobile, impietrita, le lascive parole de Scarpia, s’alza di scatto e si rifugia dietro il canapè.)

La Tosca chante une dernière Aria, Si belle, sublime, Elle veut sauver son amant. Mais Scarpia veut qu’elle se donne ! Il en est fou, il en est ivre, Dévoilant sa lubrique fibre, Promet le peintre libre, Si elle mord à son hameçon.

Tosca: ( Tosca affranta dal dolore, si lascia cadere sul canapè.)

“Vissi d’arte, vissi d’amore, non feci mai male ad anima viva! Con man furtiva quante miserie conobbi, aiutai…

Scarpia;

“ Sei troppo bella, Tosca, e troppo amante. Cedo. A misero prezzo tu, a me una vita. Io, a te chieggo un’istante !”

« Quel tuo pianto era lava ai sensi miei et il tuo sguardo che odio in me dardeggiava, mie brame inferociva ! »

Tosca:

Va ! va ! mi fai ribrezzo !”

Floria Tosca, est une femme! Rusée et fort jolie. C’est une experte en fourberie! Ne veut pas qu’on le condamne, Fait semblant d’accepter le PRIX !

Le Baron Scarpia, excité, est séduit, Se jette bestialement sur elle. Une lame surgit comme un reproche : C’est La Tosca qui l’embroche, Poussant un cri retentissant:

“Voilà ! Baron, comme aime Floria!

Tosca lo ha colpito in pieno petto. “Questo è il bacio di Taosca!”

Avec un couteau aiguisé, Elle l’a saigné et oublié. La Baron gît dans son SANG, Perd la vie et son rang.

“Scarpia cade urlando colla voce Soffocata dal sangue” !

Scarpia a bien expiré, Il leur avait promis la liberté. Pour Cavadarossi une mort feinte, Par un peloton joué !

La Tosca enjambe le Baron mort, Dans une ambiance solennelle, Deux bougies rangées près du corps. De ses mains un crucifix Sur la poitrine elle lui le fixe. Elle accoure, inquiète du sort, De son amant qui lui écrit une lettre… Sous les auspices d’un mauvais spectre.

Ensemble, ils s’unissent Dans une Aria plein d’amour. Elle lui explique en quoi consiste La feinte exécution, le jeu du peloton. Ils en rient, la chance est belle et sourit, Elle est a eux, ils chantent, Exaltent leur heure. Ils sont sûrs de leur bonheur!

Cavaradossi, dos au mur, Affiche un sourire aux lèvres bleues. Floria attend la salve, le peloton enfin fait FEU: Les balles sifflent, le peintre tombe. Et Tosca applaudit son grandiose jeu !

“Ecco un *!” “Morto …Morto!.tu? cosi? Finir cosi, Mario …povera Floria tua! ( Si Abbandona, piangendo disperatamente, sul corpo di cavaradossi)

Gli occhi ti chiudero con mille baci e mille ti diro nomi d’amor!

Mais quand elle l’appelle pour s’enfuir, Elle s’aperçoit du cruel subterfuge. Un monde s’écroule, ses larmes tombent Comme un malheureux déluge. Son amant est bel et bien mort, Et, découvert de Scarpia le sort. Un couteau dans la poitrine, Il a, déjà, une froide mine !

Les gardes accourent, La Tosca, ils veulent saisir :

Mais, dans l’amour il y a du génie. Et, son amour à elle, n’a pas une ride. Elle soulève sa robe, le mur enjambe, Et jette son coeur dans le vide!

Tosca>

“

O Scarpia, avanti a Dio*! (Si getta nel vuoto…)

Floria Tosca se décime, Quand, Je donne mon âme aux rimes.

Œil von Lynx Le 15 juillet 2010 au Théâtre Antique d’Orange

Die TOSCA wird am 15 und 18 Juli 2010 aufgeführt!

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par Jürgen EHRE le octobre 25, 2012 • Permalien

Posté dans Chorégies, Chorégies d'Orange - Orange, chorégraphie, comédien, concerts, culture, dramaturge, femmes célèbres, Histoire, Littérature, musique, Oeil von Lynx, opéra, Spectacles, Theater, Ville d'Orange

Tagué antik theater, floria tosca, La TOSCA de Puccini, théâtre antique romain, tosca de puccini

Publié par Jürgen EHRE le octobre 25, 2012

https://lebenskunstmyblog.wordpress.com/2012/10/25/la-tosca-de-puccini/

L’ESCLAVE…

L’ESCLAVE

Qui pense à moi,

Un homme enchainé ?

Je le fus et je le suis encore.

On m’a volé ma terre

Si riche, me récompensant

À coup de fouet…

J’ai la peau noire.

On méprise ma vie

Et crache sur ma tombe.

On m’a saigné, s’est enrichi,

Me laissant dans la fosse

Comme un chien pourri….

Je n’ai jamais mérité

Un regard de compassion

Le vol, ce fut votre seul passion.

L’homme blanc s’est hissé,

Grace à moi, sur mon cadavre,

Haut au mât, les voiles a mises,

Mon or chargé et jeté les dés,

Ma femme violée et moi castré.

Enchainé dans son rafiot

Avec tout ce que j’avais d’alors,

Traité comme nègre, pire qu’un chien,

Exploité avec haine de mépris pénétré…

Si je ne mourrais pas en mer

Où l’on me jeta aux poissons,

Sur vos terres je crevais,

M’incliner je devais.

Brisé ma force et ma volonté,

Damné comme le diable, assoiffé,

Des fers aux pieds et mains, trainé…

Si je cherchais à m’échapper,

Reprit, un pied me fut haché.

Fouetté au sang sans pitié ou larmes

Par leur bonté et d’autres armes…

Lui le maitre, moi l’esclave,

Rien de rien, un os qui bave.

Mon feu éteint, ne servant plus à rien,

On me jeta dans la fosse

De haine peinte…

Né comme un homme,

Mort comme un chien,

Battu et abandonné

Comme tous les miens…

Nous n’avions pas d’âme ni sentiments,

Les maitres eux, exécrèrent le pardon.

Le temps a passé, mais QUI pense à NOUS

Avec nos millions d’esclaves dans un trou ?

Silence on fait sur notre sort,

Car il y a des hommes « Supérieurs » qui sont morts.

À eux on pense, on fait la fête,

On pleure, s’exclame, visage en larmes….

Jamais nos morts n’ont réclamé

Une prière, un chant, une seule pensée !

Vos cœurs si durs et détestables,

D’un commerce de morts vous êtes coupable !

Honte à vous et vos semblables

Qui pleurent seulement vos martyres.

Nous, les nègres, à vos yeux ne valent rien,

Même pas l’ongle du pire des chiens…

Allez, gardez votre Christ pour vous,

Clouez-le à la croix … pas NOUS!

Nous souffrons en silence, dignement.

Nos âmes ne sont pas mortes.

Faites commerce avec les vôtres

Et gardez pour vous… vos apôtres !

Aucune croix n’orne notre tombe.

Aucune fleur n’y poussera.

Aucun chant l’oreille n’y sonde.

Seul le vent nous balayer osera

De cette terre… La vôtre !

;

Un cri étouffé retentit dans la nuit,

Un homme enchainé apparait dans la Lune…

Œil von Lynx- 28 aout 2012

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par Jürgen EHRE le septembre 20, 2012 • Permalien

Posté dans culture, des hommes, Die Welt, dramaturge, Histoire, La vie, le Monde, Littérature, livres, Oeil von Lynx, Philosophie, poèsie

Tagué esclavage, esclave, homme blanc, L'ESCLAVE, l'homme noir, maitres, peau noire

Publié par Jürgen EHRE le septembre 20, 2012

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La POULE

La ferme – Cernay la Ville

Cernay la Ville

303.07.2010

La Ferme de Zahnradthoustra

La POULE

Je suis une poule

Et fière de l’être!

Je calme les coqs

Et d’autres hères.

Je sais parler

Et apparaître,

Dans ma robe

De plumes traîtres.

J’ai un bec pour Picorer.

J’ai un bec

Qui vous soule.

Je ponds des oeufs

Avec mon cul de poule.

Que vous aimez,

Et qui n’ont jamais

Vous manqué,

Pour votre petit déjeuner.

J’ai des cuisses

Qui vous rendent fols.

Je sais chanter

En d-dur-moll.

Une poitrine,

Douce et blanche

Pour vos assiettes,

D’épaisses tranches,

De saltimbanques.

Mes griffes mes servent

Pour gratter terre,

D’en extirper le moindre vers.

Je suis un sac de vitamines,

Et j’ai toujours

Très bonne mine !

Pour satisfaire

Votre appétit à table,

J’ai vendu ma vie

À votre diable!

Ainsi parla

La POULE anxieuse à Zahnradthoustra

Oeil von Lynx 4 juillet 2010

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par Jürgen EHRE le septembre 19, 2012 • Permalien

Posté dans abattoires, animaux, culture, Die Welt, dramaturge, Humor, Les Bêtes, Oeil von Lynx, Philosophie, poèsie

Tagué La poule

Publié par Jürgen EHRE le septembre 19, 2012

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Teatro Bellini – Catania

Contrada Torrazze, 95121 Catania

503.07.2010

Teatro Bellini – CataniaSicile

Die NORMA von Bellini

Bellini ist mit 34 Jahren gestorben, zu jung, um zu sterben. In dieser Jugendzeit hat er gestrahlt und war vergangen. Bekannt von Catania bis Paris, wo seinen Opern ein großer Empfang gewürdigt wurde, und darunter auch ernstere Arbeiten, wie Starnièra, Romeo und Julia, Pirata und Die Nachtwandlerin( La Somnambule).

Jedoch ist die NORMA als sein bestes Vermächtnis bekannt, und bewahrt worden. Mit dieser Oper hat Bellini einen Edelmut der künstlerischen Empfindung erreicht, der weit über das eigentliche Schema hinausgeht.

Diese Musik ist eine der glücklichsten Schöpfungen des Komponisten und der Musik überhaupt.

Die große Arie “La Casta Diva”ist daraus entsprungen, weltbekannt geworden und selbst, wenn sie heute noch schwer zu singen bleibt, in ihrem langen Atem und dem klassischen Profil, und wenn auch sie sich zu einer Virtuosität steigert, in dieser Kunst nicht missen darf.

Unzählig schöne Melodien füllen die Ensembles, wie das Liebesduett von Sever und Adalgisa, ein wahrhaftiges und temperamentvolles

Gesangfeuer, bis zu den Duetten des beiden Frauen in Melodien heraustönen, selbst fröhlich, auch in der Trauer, wie geflochtene Träume um den Gegenstand der Liebe.

Ein Gesang von leidenschaftlicher Hingabe in wiegenden Harmonien

Er starb zu jung, Bellini!

BELLINI et La Norma

La Norma périt dans les flammes pour l’amour d’un romain. Il se joint à elle devant tant de pureté d’âme.

Rarement de chants aussi sublimes, que Bellini, ce génie, a composé et inventé pour le plaisir de nos cœurs, ont une portée telle que nous en restions foudroyés. Quelle beauté, cet opéra quels chants pour les oreilles, quels chants célestes et de musique divine nous vient aux oreilles!

Quelle nourriture céleste que Bellini nous a offerte et quelle musique entendue !

Ne pas connaître cet opéra, c’est vraiment du temps perdu.

Oeil von Lynx – 3 juillet 2010 Catania

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par Jürgen EHRE le septembre 18, 2012 • Permalien

Posté dans chorégraphie, comédien, compositeur, concert, culture, dramaturge, Histoire, monuments, Oeil von Lynx, opéra, Spectacles, Theater

Tagué casta diva, norma bellini, romeo und julia, Teatro Bellini - Catania

Publié par Jürgen EHRE le septembre 18, 2012

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Jürgen EHRE

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